22 août 2006

Évidence

Disons que c'est le contact étroit des derniers jours avec la bureaucratie de l'aéroport de Dorval qui explique le retard de cette note. Quand ça prends 6 jours (et je compte encore) faire bouger une seule petite valise de l'aéroport au chez moi de mes parents (2h30 de char, voulez-vous que j'aille la chercher moi-même? Je vous l'identifie en moins de 30 minutes moi, je vous le promet) et qu'entre chaque appel au service à la clientèle, il semble que ça devient plus complexe et plus lent comme processus, c'est normal que de mon côté je n'ai pas encore annoncé l'évidence: Je suis en vacances.

De retour en Europe le 31 août. En attendant, je peux vous mettre une petite musique d'ascenseur pour vous aider à patienter.
Ou pas.

12 août 2006

Le ventre plein ...

... ou comment se venger des changeurs de plans à la dernière minute.

Il fesait beau cette semaine. Un soleil doux, une chaleur presque printanière, un air de retour à la vie pour les plantes du jardin après le dur temps de la canicule suivi du déluge sans souffler entre les deux.
Idéal pour organiser un BBQ de voisins, c'est à dire nous deux et nos proprios, plus l'un de leur fils en vacances de Bordeaux.

La dernière fois ils ont tout fait, de l'entrés au dessert, à peu près 14 plats différents et tous excellent. Cette fois-ci, pour éviter d'avoir à apporter un cadeau à l'hôtesse dans notre propre jardin, on a décidé de partager; nous nous occupons de la soupe et du dessert (gaspachio pour l'un, gâteau velour de ma maman et tarte aux fruits de moi pour l'autre), ils s'occupent de la grillade.

Cet après-midi Ce matin au réveil, il pleuvait. Pas grave, a pensé la québecoise en moi, faire un BBQ sous la pluie c'est toujours moins pire que faire un BBQ dans la porte du garage à -20°C.
Pour la forme, on va juste changer le gaspacho froid pour une crème de légume chaude, c'est meilleur - la soupe devrait toujours être servi à une température opposée à la température extérieure.

Sitôt dis, sitôt partis pour l'épicerie(45 minutes plus tard, ça sonne moins bien). Joie dans mon coeur pour trouver de l'essence de vanille (je ne vous dis pas que j'en avais déjà à la maison, j'ai cherché trop longtemps pour avouer ça même sous la torture), une alternative à la graisse végétale (j'ai pas osé la graisse animale pour mettre dans un gâteau, pourtant ça c'est facile à trouver ici!) et deviner de quel sucre j'ai besoin devant les 5 appellations différentes.

Mais bon, c'est pas grave, j'aime ça cuisiner.

Les mains dans le gâteau d'abord, alors que je me souveins toujours une seconde trop tard que ce n'est pas comme ça que ça se fait, que le colorant rouge ça tache, que c'est le lait dans le vinaigre et non le vinaigre dans le lait, que le cacao se travaille mieux tamisé. C'est l'occasion d'avoir de meiveilleux échanges verbaux du genre "tu mets du vinaigre dans ton gâteau?" (oui chéri) "il a l'air bizarre ton gâteau, rose de même" (c'est normal chéri) "tu mets de la farine dans ton crémage?" (oui chéri) "ah, c'est une genre de sauce donc" (non chéri, c'est du crémage) et "chéri, c'est combien de grammes de margarine 1/2 tasse, si on sait qu'une tasse équivaut à 8 oz. et que 8 oz équivaut à 1/4 lb?" (euh...)

Quand même, le gâteau est au four, les légumes sont prêts à passer au mélangeur, la base du crémage refroidit tranquillement sur une débarbouillette mouillée dans un courant d'air, le fond de tarte est au frigo ... et mon proprio est à la porte pour me dire que vu la température, on reporte à demain. O_o

Bilan de la journée:
On a mangé la crème.
On a aussi réalisé que le calcul de la quantité de margarine a été faussé, il y en a trop dans le gâteau. On risque de manger le gâteau, juste pour tester qu'il est bon quand même.
Vu la vitesse à laquelle je pige habituellement dans le plat de crémage, je doute fort qu'il en reste demain, peu importe l'état du gâteau.
Il reste (au moins) le fond de tarte pour demain.

Et on a tous les deux le ventre plein!

11 août 2006

Commentaires...

On a porté à mon attention que pour laisser un commentaire il fallait un compte blogger... J'ai corrigé le tir, maintenant il vous suffit de choisir sous le rectangle de commentaire Other si votre blog est ailleurs ou si vous voulez poster sous un pseudo, ou Anonymous si vous voulez poster sans avoir de blog ni de pseudo - je vous demanderais quand même de signer vos commentaires d'un nom que je reconnaitrai si vous utiliser Anonymous hein, question que je ne m'enfle pas la tête à imaginer des inconnus me lisant!

(J'ai déjà la tête suffisament enflé pour poster ce genre de faire-part quand j'ai en tout et pour tout 3 commentaires sur la totalité de mon blog. C'est assez gros je pense.)

10 août 2006

Speechless...

Des nouvelles d'Angleterre (en anglais)

Je croise les doigts super fort pour que ces restrictions ne s'appliquent qu'en Angleterre et aux USA - étant donné que je ne transferre par aucun des deux.

La nouvelle règle pour tout vol qui transite par l'Angleterre: aucun baggage à mains. Uniquement que votre porte feuille, cartes d'identités et cléfs dans un sac de plastique transparents; le reste dans la soute.

Pas de livre.
Pas de walk-man, disk-man, lecteur MP3.
Pas de magazines, pas de crayon pour faire votre Sudoku.
Pas de vêtements de rechange au cas où l'on égarre vos baggages.
Protection féminine ? Seulement la quantité nécessaire au voyage, et pas dans l'emballage original. Même chose pour les couches.
Le lait de bébé? Vous devrez le gouter vous même avant de pouvoir l'embarquer.
Les petits pots aussi.
Les jouets? Vous pouvez toujours rêver.

Ce qu'il advient de votre caméra? de vos piles? de vos films? de vos objets fragiles et cassants? Vaut mieux pas trop emporter avec vous ...

En attendant, au décollage, en plus de penser que l'avion peut manquer d'essence ou que les ailes peuvent se déboulonner (ouais, j'ai des idées rigolottes et amusantes quand je prends l'avion), on aura tous une petite pensée pour le bébé trois rangées plus loin dont la bouteille de lait contient peut-être un détonnateur pour faire sauter l'avion en plein vol.

Le monde est rendu fou (ou c'est juste moi qui commence à m'en rendre compte?) Ne me demandez pas, je ne suis pas certaine à qui je réfère.

Sans paroles

Je n'ai rien écrit hier.
Je voulais hein! J'avais mon sujet, ma ligne de réflexion, même une couple de phrases bien tournées à employer. Pis finalement je n'ai rien écrit. Angoisse de la page blanche.

Voulez-vous bien me dire de quessé que je fais avec un blog, moi? J'ai une vie où, malgré l'éloignement, il ne se passe pas grand chose. J'ai une job dont je ne peux pas vraiment parler. Je n'ai pas d'enfants pour me fournir en petites drôleries et bons mots. Je ne suis pas assez calée en politique pour en disserter. Je n'ai pas assez de talents d'écritures pour que mes petits riens de 34 lignes soient intéressants à lire.

Je n'ai rien écrit hier.
À la place, j'ai lu ce blog.
Québec, Montréal, Plateau, professeur de français au CÉGEP, une traversé de l'Atlantique en voilier il y a un bail, une course destination monde un moment donné, une écriture talentueuse*.
Je n'ai rien écrit hier parcequ'assise devant mon clavier, j'avais l'impression d'essayer de faire de la peinture à numéro en sortant d'une exposition sur Picasso**.
Umph.

*Talentueuse. Talent-tueuse. Est-ce à dire que le talent des uns tue le talent des autres?? Ça expliquerait bien des choses...

**Bon okay, il y a aussi une part de ma frayeur de la page blanche qui est due à la réalisation - deux fois plutot qu'une hier - que quand j'écris, on risque de me lire, et "on" ce n'est pas nécessairement des gens que je connais. Maintenant, va falloir que je trouve quelque chose d'intelligent à dire...

08 août 2006

Vent, vent, viens, va

Des fois, j'ai comme des coups de blues de vivre en Hongrie.
Même pas le blues de ne pas savoir parler à mes voisins, ni même le blues de ne voir mon monde que deux fois par année (c'est vrai que ça arrive aussi ce genre de blues). J'ai le blues de n'avoir personne à qui parler de ma météo.

Ce ne sont pas les prévisions qui me manquent. Je ne m'ennuis pas de Météo-média, ni que la fille des nouvelles tienne son parapluie à deux mains sous la pluie battante pour me dire qu'il pleut, ou qu'avec sa tuque, son foulard, ses mitaines et ses lunettes de ski elle me dise qu'il fait froid.

Non, je m'ennui de vivre la météo en tandem avec quelqu'un d'autre. D'arriver au travail le matin et de parler pendant toute l'avant-midi de l'orage qu'il y eu hier, le tonerre grondait-tu assez fort à votre goût? À l'heure du dîner, de prendre des paris sur à quelle heure ça va se mettre à tomber, ce matin il fesait beau soleil pourtant! Au téléphone le soir de s'extasier sur le vent que les arbres du voisins sont en train de plier, my, my, j'ai jamais vu ça, ça va ben casser betôt!

Bon, peut-être que j'exagère, peut-être que j'ai jamais vraiment fait si attention que ça à la météo quand j'étais au Québec. Peut-être que c'est seulement depuis que je suis partie que je me conforte dans l'idée de garder mes racines en vivant selon les clichés des autres. C'est vrai que je reviens pour les fêtes avec une réservation pour aller faire du traineau à chien, question cliché de l'hiver au Québec on fait difficilement mieux ...

Sauf que je deviens obnubilée par la météo quand même. Je trouve que la nature se réveille donc ben vite au printemps, je vais courrir en dessous de la pluie quand il pleut, je cherche des raisons pour sortir pendant les orages questions d'espioner les éclairs, je sors en gougounnes et en trois quarts quand il fait 15°C dehors, question de bien sentir le frais - peut-être que je m'ennui juste de l'hiver et du frois après le 6 semaines de canicule qu'on a eu ici, mais n'empêche.

Depuis deux jours, il vente. Avez-vous déjà vu venter? Passer aux abords d'une longue rangée d'arbres quand le vent souffle? C'est magique. Le chemin sinueux qui me ramène chez nous est bordé d'arbres comme ça, juste une rangée, pour garder la neige dans les champs l'hiver. Des grands arbres qui forment une voute au dessus de la route. Ici et là, des bosquets verts-argentés qui ferment le mur de verdure sur les pommiers chargés de l'autre coté.

Dans le vents ce soir, j'avais l'impression de regarder les bosquets danser le hoochi-coochi-coo avec leurs grands bras flexibles suivant le tempo du vent. Au dessus d'eux, la cime des grands arbres se pliait bien basse. Les grands arbres doivent êtres myopes s'ils ont besoin de s'approcher autant pour bien voir les mouvements de la danse. Quand ma voiture est sortie de la rangée d'arbres, ils n'avaient toujours pas compris et se contentaient de bouger la tête en rythme entre deux tentative de compréhension de la chorégraphie.
Pendant une seconde, j'ai eu une vison de conte de fées, avec des arbres qui doivent bien rire de nous avoir berné à croire qu'ils ne sont que végétaux.

Ce soir, j'ai vu venter et j'ai été suffisament impressionnée pour tenter d'en faire un blog. Je dois être due pour retourner au Québec bientôt moi!

Pas à pas à moi...

Ce ne sont pas mes petits petons qui se prélassent sur le Lac Balaton ...

Reflection in Blue

Mais vous pouvez retrouver ces petons-ci et d'autres zesspression zartistiques ici. Click!

07 août 2006

C'est bientôt!

Il y a 26 ans presque très exactement, il y avait une petite fille de presque très exactement 9 ans qui espérait une petite soeur. Le ventre de sa maman était bien rond, mais on ne savait pas encore avec certitude si le bout'chou dedans était fille ou garçon. Enfin, la légende familiale veut que les parents en aient été convaincus eux - au grand dam des voisines qui avaient bien peur que les enfants soit donc déçus si le bébé n'était pas ce qu'on attendait (il faut dire que quand on apprends à un enfant de 2 ans 1/2 que c'est sa soeur dans la bedaine de maman, ça peut être ensuite complexe de démêler les cartes si la dite soeur arrivait avec un ptit bout en plus).

Mais bon, ce qui nous intéresse dans l'histoire ici présentée c'est la grande soeur qui voudrait bien une petite soeur - vu qu'elle a déjà un grand et un petit frère, ça prendrait vraiment une autre fille pour complêter le tableau.
On attendait le nouveau bébé d'une journée à l'autre (on, c'est le médecin hein! La famille, elle, le sait bien que ce bébé-là va prendre son temps pareil comme les autres avant et au lieu d'arriver en avance, va se laisser désirer jusqu'à la panique du médecin qui va le forcer à arriver). La petite fille de presque exactement 9 ans attendait aussi son anniversaire d'une journée à l'autre - sauf que l'anniversaire lui arriverait à la même date que toutes les années d'avant, soit le 21.

Est-ce que la petite fille espérait le bébé comme cadeau de fête? Espérait-elle au contraire qu'il arrive le plus vite possible, question de ne pas avoir à partager sa date de fête ? - c'est bien beau vouloir avoir une soeur, mais une fois la nouveauté passée il n'était peut-être pas question de partager SA journée avec une peste!

Elle a du avoir peur/espérer longtemps, parceque le bébé s'est vraiment fait attendre. C'est à peine trois jours avant sa fête que le médecin a perdu patience.
La légende familiale veut que quand son père a téléphone à la voisine qui la gardait (oui, la même voisine qui anticipait une déception) pour annoncer la venue au monde d'une vraie soeur-pas-de-petit-bout-en-plus, la petite fille ait figée sur place. Un vrai cadeau de fête en avance, et juste assez de bonne heure pour garder sa journée de fête juste à elle!!

Il paraît que c'était SON bébé. Il paraît qu'elle en était fière et qu'elle en prenait soin. Bien honnêtement, je ne m'en souviens pas - c'était moi le bébé (ouais, ça veut dire que c'est moi qui aura 26 ans bientôt).
Je me souviens, beaucoup plus tard, qu'elle ait été en charge di tirage de cheveux que représentait ma coiffure, qu'elle m'ait frisée, gaufrée, crêpée, fait des couettes, des tresses, des queues de poissons; je me souviens de ma réflexion dans le miroir de la véranda alors qu'elle me tournait autour avec le spray net pour garder le tout en place. Je me souviens que dans la même véranda, elle ait pleuré dans mes bras quand Msieur Chose est parti. Je me souviens d'avoir été jalouse de la voisine quand MA soeur lui montrait à faire des figures en patins à glace. Je me souviens aussi qu'elle m'ait trainé me baigner chez une copine de secondaire, surement la honte à 17 ans - je me souviens que c'était à la demande de ma mère, je ne me souviens plus si c'était de bon coeur ou pas. Je me souviens que c'est elle qui m'a fait comprendre que mon grand-père était en train de mourrir. Je me souviens d'avoir été tellement nerveuse quand j'ai été assez grande pour lui faire un cadeau de fête de ma part à moi, avec mes sous...
Je sais qu'on s'est engeulée plus souvent qu'à notre tour, mais si vous me demandez sur quoi, je ne m'en souviens pas!

Je me souviens très bien qu'on est en août, et en août c'est la fête des filles. Cette semaine, j'écoute des vieilles tounes de quand j'étais petite et je pense à ma soeur, qui aura (chut, si vous savez pas compter, je ne vous le dit pas) bientôt!!

04 août 2006

Les joies du franglais I

Vivant avec un anglais, nous sommes tous les deux assez souvent LIT - Lost In Translation ou perdu dans la traduction.
J'essaierai de vous poster nos perles de temps à autres, avec leur traductions françaises bien sur, même si on y perd du mordant.


Entendu chez nous en plein milieu d'une argumentation sur un sujet complètement différent:

  • Why is Occident being ...

  • Hold on ... What is Occident ?

  • Occident is ... you know, like the opposite of Orient.

  • No, I don't know.

  • Well Orient is toward China, you know, where people have triangular hats and eat with baguettes and all?

  • Baguette? What's baguette?

  • You know, these long things that you hold in your hand and eat with in chinese restaurant? Baguettes!

  • Those are chop sticks. Baguette is bread!

  • No, they are baguettes, just like what you play drums with are baguettes ...

  • You can't play drum with a piece of bread! They're drum sticks.

  • No, they are baguettes. Just like the pole that hold your curtains is a baguette ...

  • No, that's a curtain rail. You play drums with drum sticks, eat chinese food with chop sticks, hold curtains with curtain rails and eat baguettes. A baguette is the French bread that is long and thin and goes stale overnight.

  • And it's called that because of it's shape! And everything that's got this shape is also a baguette!

  • Look, who's language is it?



  • (Well if you ask me, it's mine, because baguette even in English is a French word)
    (Kit's edit: Ah yes but we stole it and now its ours!)


    Traduction instantanée:
  • Pourquoi l'Occident serait ...

  • Attends un peu, c'est quoi l'Occident?

  • L'Occident c'est... mais tu le sais, le contraire de l'Orient.

  • Non, je ne sais pas.

  • Ben oui, l'Orient c'est vers la Chine, tsé là ou ils portent des chapeaux pointus et mangent avec des baguettes?

  • "Baguette"? C'est quoi "baguette"?

  • Tu le sais, les affaires longues que tu tiens dans tes mains pour manger au restaurant chinois?

  • Ça ce sont des "chop sticks". "Baguette", c'est du pain.

  • Non, c'est des baguettes, pareil comme ce dont tu te sert pour jouer du drum.

  • Tu peux pas jouer du drum avec du pain! Ce sont des "drum stick".

  • Ce sont des baguettes, pareil comme la pôle qui sert à tenir tes rideaux est une baguette.

  • Non, ça c'est un "curtain rail". Tu joues du drum avec des "drum sticks", tu manges chinois avec des "chop sticks", tu tiens tes rideaux avec un "curtain rail". Une baguette, c'est le pain français long et mince et qui est toujours ben sec le lendemain matin.

  • Sauf que ça s'appelle une baguette à cause de sa forme, et tout ce qui a cette forme-là s'appelle aussi une baguette!

  • Regarde, c'est ta langue ou ma langue?


(Honnêtement, si vous me demandez, je dis que c'est ma langue parce que "baguette", même en Angleterre, c'est français à l'origine)

(Rajout de Kit: Peut-être, sauf qu'on l'a volé et maintenant c'est à nous!)

03 août 2006

Conscience sociale ...

J'en entends déjà dire que je n'en ai pas (de conscience sociale). Disons que c'est vrai 90% du temps. Disons aussi que plus souvent qu'autrement, je me fais penser à Alicia Silverstone dans Clueless; " But I thought they made peace in Middle East !?!

Je regarde les infos, et chaque fois j'ai l'impression d'avoir manqué l'épisode précedent. On me parle que z envoi des bombes sur h, que e appui v, que v et z sont en conflit au sujet des raisons de l'implication de e et que h et v ne se reconaissent pas mutuellement depuis 2 000 ans. Et pendant ce temps-là, moi devant mon écran j'aimerais bien que l'on passe en reprise l'épisode où on présentait z, h, e et v et les raisons du conflit parceque je ne sais toujours pas qui est qui ni ce qu'ils font tous là!!
C'est triste à dire, mais j'exagère à peine.

Il y a quelques jours, grâce à ma tékaire, j'ai découvert que Richard Martineau a un blog.
J'ai déjà parlé de la chronique de coups de geules de Martineau dans le ElleQuébec. Mes conclusions d'alors étaient que je voudrais toujours que ces chroniques durent plus que deux pages, sauf que lorsque je trouve les archives de ElleQuébec sur internet et que je lis tous les articles d'une claque, Martineau devient juste un chialeux comme les autres, qui se plaints de tout et de son contraire et qui n'est jamais capable de mettre le doigt sur ce qui solutionerait le problème sans en créer un autre. Martineau, c'était le bonheur à petite dose mais le coup de blues si on dépassait la prescription.

Sauf que cette façon de n'avoir aucune allégences pré-définie, de se donner le droit de chercher la petite bête où qu'elle soit, c'est ce qui fait tout l'intérêt du blog. Pas de tabous mais pas de doctrine non-plus.

Je ne sais toujours pas ce que je pense de z, h, e et v mais au moins je sais qui ils sont. Et si je n'ai pas d'opinion sur qui a tord ou raison, c'est bien parcequ'on a pris le temps de me montrer les deux cotés.

Quand on voit ce qu'on voit, qu'on entend ce qu'on entend et qu'on sait ce qu'on sait, on a raison de penser ce qu'on pense. Sur ce blog, il vous dira ce qu'il a vu, entendu et appris. Il ne restera plus qu'à en penser ce que vous voudrez bien en penser.

02 août 2006

Que je blogue

Vu que la récente blague de mauvais goût de LiveSpace a rendu mon blog absolument illisible (rouge clair sous rouge vin, ça se lit tellement bien), on déménage!
C'est gentil, mais non je ne passerai pas trois heures à taponner pour trouver comment remettre mes couleurs en ordre en attendant le prochain remaniment c'est pas mieux mais vous n'avez pas le choix.

Expliquez moi quelqu'un pourquoi il faut faire des nouvelles versions de ce qui fonctionne très bien merci pour le rendre plus compliqué, cacher les fonctions dont tout le monde se sert, ajouter des pitons partout dont on a pas besoin et enlever ce qui était pratique. Oui, je parle aussi de la "nouvelle" version de mess*enger que j'ai du downloader parceque mon chéri a reformaté l'ordi.

J'y comprends rien, je me cherche, je taponne et je pitonne. Ben tant qu'a devoir faire tout ça, fesons-le sur un nouvel espace qui ne demande pas une adresse hot*mail pour laisser des commentaires.

Mon coup de sang est terminé.
MonEspace reste ouvert pour les photos.
Bienvenus sur mon blog!

Psst, en passant si quelqu'un s'y connait en configuration de Blogger (notament comment faire un fond d'écran personalisé) je suis preneuse!