28 septembre 2006

Le choc des cultures

Pendant de longues périodes, il est tout à fait possible de vivre en Hongrie sans sentir de grosses différences culturelles.

Puis un vendredi apres-midi, on se fait inviter à un BBQ au travail et ce que l'on découvre dans la cafétéria ressemble à ça:



Hum, appétissant n'est ce pas? On vous sert une petite portion?
Non?
Pourtant, c'est préparé par le maître en personne. Que des ingrédient naturels et de qualité. Je le sais, c'est moi qui ait coupé oignons,
piments rouges et paprikas jaunes au tout début de la recette!
Honnêtement, une fois bien brassé pour mélanger le gras, c'est quand même bon - petits goût de piment un peu trop prononcé pour moi, mais tout le monde sait que je suis difficile (et que je n'aime pas le piment).

Pour la preuve de goût, voir ci-contre à quel point le fond du chaudron a été apprécié. On s'entends quand même pour dire qu'il y a meilleur pour a ligne, mais c'est à ce moment-là qu'on se rappelle que l'économie de la Hongrie est majoritairement basée sur les produits de la ferme et que la semaine dernière encore, c'est l'âne et la charrette qu'on a vu dans les champs ramasser le foin (malheureusement, je n'avais pas d'appareil photo. Un jour je vous montrerai, promis.)




L'autre chose qui ramène instantanément le dépaysement, c'est de partir en ballade un week-end pour marcher dans les rues de la basse ville de Székesféhervar et de tomber là dessus:




Ils sont une centaine peut-être? A cuisiner leur goulash en pleine rue sur de petits feu de bois. Tantôt c'est une affaire de famille, tantôt une affaire de compagnie que de préparer les ingrédients. On remarquera la forte concentration d'hommes au travail autour du feu. Le goulash, comme le BBQ, c'est une affaire d'homme. Grrr!



Nous aurions bien voulu goûter, il va sans dire. Nous avons bien vu quelques personnes se promener avec leur assiette en plastique et leur morceau de pain, mais la maitrîse limitée du language ne nous a pas parmis de leur demander à quel endroit et à quel prix ils se les étaient procurés, ni même de savoir si nous assistions à un concours, une levées de fond ou simplement un BBQ dominical.

Je ne sais pas chez-vous, mais moi je n'ai jamais vu quelque chose du genre et Kit encore moins. Je suis persuadée qu'il doit exister au moins 10 lois empêchant la tenue d'un cuisin-o-thon dans les rues du Québec. Parceque quelqu'un pourrait empoisonner sa soupe, ou quelqu'un pourrait utiliser des légumes OGM sans mettre une affiche en lettre de 11 1/4 pouces, ou quelqu'un pourrait changer sa recette à la dernière minute ou pire encore (et certainement plus probable) absolument rien n'empêcherait un passant de cracher dans le chaudron en marchant à côté - ceci dit, ici rien ne l'empêche sauf la taloche qu'il va recevoir par la tête et la certitude qu'il devra ensuite manger le chaudron et le crachat, à lui tout seul et sans attendre que ça refroidisse.

Ce qui me surprend surtout, c'est la quantité de gens qui particippent à ces évènements. En ce moment, c'est le temps des récoltes et des vignobles, mais on fête aussi en communautés la promotion des apprentis (qui correspond avec la fin des classes), les fêtes nationales Hongroises, Slovaques et Roumaines, les libérations (nombreuses), les fins de guerres (nombreuses aussi) et les dates importantes pour chaque ville ou village. On peut fêter tout l'été si on se donne la peine de sortir de chez soi un tant soit peu. Et les gens le font! Les rues sont toujours pleines, les commerçants font des affaires, les spectacles attirent des foules.

En bons étrangers blasés, nous on reste chez nous et ce n'est qu'au hazard d'une sortie pratique que l'on découvre que c'est la fête.

Un dernière photo (pour ceux qui veulent en voir plus, voir l'autre blog bientôt)

La photo complète à qui saura me dire ce que c'est!

27 septembre 2006

Ah la vache!

J'étais partie camper sur un coup de tête, comme ça, juste pour le plaisir de dormir dehors. Deux de mes oncles ayant chacun une terre à 1 km de distance sur le même rang - et un des deux ayant même sa résidence d'été là-bas - je connaissais l'endroit parfait pour dormir au son du ruisseau et pouvoir quand même déjeuner aux croissants beurrés le lendemain.

J'avais placé mon nécessaire de camping dans ma petite deux portes sable du désert. J'avais tout, de la lampe frontale au sleeping bag -20°C en passant par le papier de toilette biodégradable. La seule chose que mon sens pratique avait oublié de réviser était ma tenue. Vieux short, camisole, et sandales à talons hauts. Bof! La voiture se rends pratiquement jusqu'à la porte de la tente et de toute façon je suis une pratiquante inconditionnelle du pieds nus dans l'herbe dès que possible.

À l'entrée du terrain, je descends de la voiture pour aller enlever la chaîne qui bloque le chemin, je barre ma portière et la referme, comme d'habitude.
..
..
Sauf que le moteur tourne toujours, lui. Donc la clef, elle est toujours dans le contact, elle.
Ne pas avoir eu peur de l'effet d'une porte d'auto qui se ferme sur de pauvres petits doigts fragiles, j'aurais sûrement pu rattraper la portière tellement la lumière ne s'est fait qu'une fraction de seconde trop tard dans mon cerveau. J'ai du me contenter d'un Non! retentissant accompagné du claquement de la portière.

Me voilà en plein milieu de la campagne en talon haut et very short short, avec le soleil qui descends emportant avec lui la chaleur de la journée.
Pas de panique, un kilomètre, même en talons hauts, ça se marche très bien. Simplement qu'à prendre la carte du service de dépannage routier, qui est dans ma sacoche ... dans l'auto. Tant pis, je paierai de ma poche n'importe quel service de dépannage.

C'est tranquille quand même le rang six. Il y a la forêt, les champs, quelques maisons et des vaches dans leur pré qui n'ont même pas besoin de clôtures.

Des vaches qui viennent vers toi quand tu marches sur le bord de la route, alors que franchement, dans ces sandales-là elles avancent pas mal plus vite que toi!!

La citadine campagnarde que je suis a évidemment déjà vu des vaches. Elle a déjà touché, senti, trait la chose dans sa stalle. Elle a aussi déjà traversé un champ de vaches avec de vraies vaches en liberté dedans. Mais voilà, les vaches, elles, n'ont jamais porté attention à moi. C'est facile de ne pas avoir peur d'une roche, même d'une très grosse roche, jusqu'à ce qu'elle commence à débouler vers vous. Là, c'est une autre histoire!

Depuis, plus rien à faire. Les vaches me fixent de leur yeux globuleux, je vous le jure. Elles se rassemblent à plusieurs, droites et immobiles, et m'observent avec le chien – certaines mauvaises langues disent qu'elles observent le chien et se foutent bien de moi, mais elles ne les ont pas vu faire.

J'ai toujours de bons souliers maintenant quand je vois des vaches. Dès qu'elles avancent, moi je détalle.
Gyere Roxy, most!!

25 septembre 2006

La main dans la geule.

C'est exactement comme ça que mes meilleures résolutions prennent le bord.

Ça sent l'automne. Les feuilles ont envies de tourner, certaines la mort dans l'âme se sont déjà laissées périr et dépérissent maintenant en craquant sous les pas. Le ciel est d'un bleu qui ne peut apparaître qu'en contraste avec les jaunes et les rouges. La canicule est depuis longtemps oubliée et c'est sans arrières pensées que l'on commence à se plaindre du frais dès le soleil disparu.

Les constats de la rentrée sont fait et il me faut l'avouer: pas de mode hibernation cet hiver. Il faudra bouger dans la fraîche brise, marcher les collines et les champs, nourrir les yeux des changements journaliers en affamant le ventre qui prends trop de place.

J'ai une alliée de taille – du moins le croyais-je – en ce berger allemand toujours prête à la promenade qui me fais le yeux doux dans mon jardin. Profitons-en pour faire la course, se disputer le bâton, chasser la roche et avoir peur des vaches, profitons-en pour promener le chien.

Les sentiers sont tranquilles, le vent est doux, les vaches sont au rendez-vous (ce qui est très rare en Hongrie, c'est la troisième fois en 18 mois que je vois un troupeau paître) et le ruisseau frais chante la désaltération. Que de poésie dans la gouttelette d'eau lancée dans les airs et rattrapée par le chien, que de bonheur dans l'éclat de rire humain égalant la joie de vivre canine devant la simplicité du jeu.

Jusqu'à temps qu'à me morde, la p'tite viak!

J'ai maintenant un trou dans mon annulaire droit. Un trou qu'il a fallut calfeutrer d'un pansement bien serré parce que la chair en débordait de partout.
J'ai un trou dans le doigt qui soutient mon crayon, celui qui tappe un gros trois lettres sur le clavier, plus le . Il va y avoir un ralentissement des post c'est certain!

Quant au plan “promener le chien, ayez un bonne raison de bouger” il risque fort de se faire sans le chien jusqu'à ce que je lui pardonne. À m'a mordue!!

19 septembre 2006

Poste à commérage pour le temps des pommes....

En réponse à Dodinette, qui ne sait que faire de ses 18 kilos de pommes, la recette tout terrains qui a fait ses preuves maintes fois en 38 ans de mariage.

Les Tourbillons de Maman Grandspetons

Il faut:
  • 2 et 3/4 tasses de farine
  • 4 1/2 cuillères à thé de poudre à pâte
  • 1 1/2 cuillères à thé de sel
  • 2/3 tasses de graisse végétale
  • 1 tasse de lait
Il faut faire:
  • Mélanger les ingrédients secs
  • Couper avec la graisse
  • Ajouter le lait
  • Pétrir et abaisser la pâte jusqu'à obtenir un rectangle de 1/8" (3 mm) d'épaisseur
  • Mettre la garniture désirée sur le rectangle (dans ce cas-ci, des pommes en morceaux, mais les framboises, fraises, bleuets, grains de chocolats font aussi)
  • Humecter les côtés du rectangle et faire un rouleau de la pâte
  • Rechauffer le sirop* dans un plats allant au four à 350F
  • Couper le rouleau en rondelles de 1/2" (1 1/4 cm)
  • Déposer les rondelles dans le sirop chaud et cuire au four de 30 à 40 minutes
*Pour le sirop de cuisson, c'est selon.
Si on le fait en dessert (avec des fruits), on mettra:
  • 2 tasses d'eau
  • 1 tasse de sucre
Mais comme la pâte n'est pas sucrée, on peut aussi s'en servir pour le plat principal:
  • Un bouillon à l'oignon avec une garniture de fromage
  • Une sauce tomate avec une garniture de boeuf haché et oignon.
  • etc.

18 septembre 2006

La vie bilingue...

C'est toujours dans les moment de mini-panique que mon français revient en force - savez, ces moments où il faudrait vraiment que je me fasse comprendre rapidement...

- Hiiiiii! Ça coule à terre!
- Huh?

- Tension, l'auto!
- Huh?

- C'est chaud!
- Huh? Outch!!!

14 septembre 2006

Un tireur fou fait 1 mort et 19 blessés avant d'être abattu au Collège Dawson à Montréal

(Tentative de commentaire avortée sur le Blogue de Martineau ce matin)

Debout à 6 heures ce matin, il est minuit au Québec.
Trop tôt pour les nouvelles québécoises à TV5.
Dernier arrêt dans ma liste de blog, Le Blogue de Martineau (parce que souvent, faut prendre le temps de le digérer celui-la).

J'y lis: drame, rien à dire.

L'angoisse pogne aux tripes. Frénétiquement, vérification des commentaires, il y a bien quelqu'un qui va avoir écrit ce qui s'est passé??
Attente. La criss de pub d'assurance de cellulaire qui prends son temps à disparaître - existe-t-il quelque chose de plus inutile et désagréable qu'une pub quand ce que je veux savoir c'est quelle partie du monde vient juste de s'effondrer?

Je lis: drame, blessés, morts, suspect abattu.

Je ne sais toujours pas ce qui s'est passé. Les larmes montent, je ne sais même pas encore pourquoi! Je vois des bombes dans le métro; des avions qui s'écrasent sur un collège c'est toujours ben pas possible??

J’ai fini par l’apprendre la nouvelle. Je ne pourrais pas vous dire si c’est le soulagement (que deux morts, 19 blessés alors que j’en imaginais cents) ou l’horreur de la situation qui m’a fait le plus pleurer.

Tout ça pour dire que je vous suis grée de votre silence respectueux M. Martineau, mais vous m’avez fait une peur bleue. J’aurais préféré avoir la nouvelle en elle-même - je sais pertinemment que ce n’est pas le but du blogue ; juste un titre alors, une mini-récapitulation des faits, un lien, n’importe quoi - plutôt que les commentaires sur l’art de commenter ou non l’évènement. Déclarez-moi maniaque si vous voulez, mais je préfère connaître le sujet d’un texte avant d’en lire la conclusion.

Merci de me donner l’espace pour dé-briefer ma panique. Je reviendrai un autre tantôt me plaindre de la couverture des nouvelles au Québec, quand j’aurai digéré un peu la nouvelle.

13 septembre 2006

Mise à Jour

Parceque faire la blog roll des copains c'est bien. Mais quand il faut faire 3 blogs pour arriver chez Aglaé, 4 pour À l'Ouest, 5 pour les Chroniques Blondes et que chaque jours il y en a de nouveaux, il est temps de refaire la mienne de liste, et de s'excuser à ceux dont les stats vont soudainement chuter parceque je ne passerai plus 36 fois par jour (quoique, sans fils RSS...)

Avis à soeurette (et chéri-de-soeurette), deux blogs de prof dans la liste. À défaut de vous donner l'envie d'ouvrir le votre de blog, ça pourrait toujours aider à passer vos nerfs les jours de réforme / restructuration / tempêtes et ptits monstres en général.

Théories? Y'a pas que moi ...

Trouvé chez Un peu plus à l'Ouest, qui a, ma foi, elle aussi quelques théories Poteresques dignent d'intérêts (et disons-le, carrément un blog qui mérite le détour).

Ici, oubliez le ton intello de la chose et voyez la logique, pensez-y deux secondes.

Il n'y a aucune chance, aucune, que Snape ait AvadaKadavraté Dumbledore de bon gré. Il devait le faire - et Dumbledore le savait aussi bien que lui - pour sauver Draco. Je ne sais pas le dire, mais je sais le penser!!

12 septembre 2006

Exédage

Le joualvert de mot qui ne veut pas rentrer, quand ça ne fait que 12 fois qu'on va se rafraichir la mémoire sur la première page pour imanquablement l'avoir oublié quand on revient l'écrire.
Les mots qui sont tous là dans la tête, qui forment des bouts de phrases à retenir absolument et à caser quelquepart, vite avant qu'elle ne retourne dans l'abîme des mots mélangés ; qui immanquablement ne trouvera ni début ni fin pour la mettre en valeur (ni même en fait pour lui donner un sens quelconque. Le blocage des trois langues en même temps. Le mot que l'on cherche désespérément et qui arrive toujours dans le mauvais language. Le bruit de fond derrière les écouteurs bien calés, la conversation dont on ne saurait rien comprendre de toute façon même si on voulait écouter mais qui fait un buzz par en dessous du bruit de la musique qui tente de ramener le cerveau, sinon sur le bon thème, du moins dans la bonne langue. La panique qui monte parceque la journée à été longue mais ce n'est toujours pas fini. Le mauvais anglais qu'il faut reformuler à n'en plus savoir ce qu'il devrait vraiment être. Les phrases trop longue qui passent à côté de l'essentiel, les répétitions qui ne font pas style, qui font tache, qui font le mauvais anglais qu'on essaie de corriger. Le résultat qu'il faut mentionner même s'il ne veut rien dire de pertinent. Celui qu'il faut mentionner mais qui ne figure nulle part. La perspective des 10 pages qu'il reste encore à formatter quand ce qui devait prendre 20 minutes vient de prendre trois jours. La panique qui monte, qui étouffe d'une même main le coeur et le cerveau. Les larmes qui viennent aux lèvres, sur la job bordel, on braille pas! Le doigts qui tappent sans plus savoir ce qui a du sens et ce qui n'en a pas, qui tapent aveugléments un mot après l'autre juste pour les faire sortir les maudits mots qui s'empilent sans rien vouloir dire. L'incompréhension du chéri devant le résultat final, ne pouvant comprendre la douleur, l'épuisement nerveux, le doute, le stress, le constat d'échec perpétuel alors que "non, ça va, c'est correct, l'anglais est bon, ça dit ce que ça veut dire".

Y'a des jours, je préfèrerait la manifacture de gants. Demain matin.

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Et aussi:

Monsieur Kit,
soyez par la présente averti que la chose à ne pas faire lorsque votre petite copine chérie et toute chétive se colle sur vous pendant la nuit, toute transie du froid polaire qu'il fait dans cette chambre alors même que vus avez de votre côté la totalité du couvre-lit et qu'elle doive se contenter d'un bout de housse avec rien dedans, c'est de foutre le camp dormir sur le divan!!
Même si la dites copine accapare votre oreiller, même si la dite copine vous coince sur le rebord de votre lit alors qu'elle laisse une grande moitié toute vide de l'autre côté et même si la dite copine vous ronfle dans les oreilles et surtout surtout si vous avez trop chaud de ce combo couvre-lit plus copine collée.

Vous avez le droit de la repousser de son côté. Vous avez le droit de faire une manoeuvre de passe passe pour aller dormir dans la grande moitié laissée vide. Vous avez aussi le droit de redonner une petite secousse au couvre-lit afin qu'il remplisse son rôle auprès de votre douce et qu'elle n'ai plus besoin de chercher désespérément une infime source de chaleur dans votre giron. Vous avez même le droit de la réveiller pendant la manoeuvre, malgré que cessera alors le doux ronflement rassurant de sa respiration.

Mais il est interdit de la laisser geler dans un grand lit alors que vous allez pieuter sur le divan du salon!!

11 septembre 2006

Théories et élucubrations

Avis: le texte qui suit s'adresse à un public ayant lu tous les livres de Harry Potter (ou en tout cas certainement le dernier) . Il contient des références à des évènements qui pourraient vous vendre le punch ou encore retarder votre planning de lecture de plusieurs mois pour motif de frustration extrême.
Du même fait, il ne sera d'aucun intérêt at all pour tous les néophytes qui ne sont pas complètement obsédés par les finales possibles aux retournements de situations incertains et qui, pour assouvir leur besoin de savoir, ne dévorent pas à pleines pages les fan fictions d'auteurs variés en attendant la sortie du 7ème tome.

Je me dois de mentionner à ce moment-ci, ne serait-ce que pour réduire l'effet folle-maniaque du début de ce post, que je suis une moyennement récente convertie à l'univers Potteresque et une toute récente convertie au talent de J.K.R. (lire: à peu près trois jours, soit le temps qu'il m'a fallut pour lire Le Prince de Sang-Mêlé en anglais).

J'ai lu, en bonne brebis suivant le courant et puisque mon papa avait reçu de La Chambre des secrets à La Coupe de Feu pour Noël, le quatrième tome en premier, puis le trois, le deux et le premier. On argumentera toute la game de raisons entre l'histoire est intéressante même si la narration laisse à désirer et je n'avais rien d'autre à lire pour expliquer que je les ai tous lu malgré que je n'en était pas très impressionnée. Moi qui lisait des livres sérieux quand j'étais enfant, j'avais un peu de difficulté à m'extasier devant un livre pour enfant à l'âge adulte.

J'aurais du commencer la série en anglais puisque que comme j'allais m'en apercevoir au 5ème tome, en anglais je n'y comprenais ab-so-lu-ment rien! J'ai du me résoudre à le lire en français - et à ne pas comprendre comment je pouvait être incapable de comprendre une narration aussi enfantine - mais seulement après avoir laissé trainer au soleil sur le dash de mon char pendant 4 mois une copie en anglais reçue (presque) directement d'Angleterre.

Est-ce que quelqu'un a réussit à suivre? Pour les commentaires sur mon incommensurable grosse tête, moi qui critique la narration des auteurs reconnus alors que la mienne n'a ni queue ni tête, merci d'utiliser les commentaires; ça me donnera l'impression fugitive d'être lue.

L'explication de mon attachement soudain pour l'univers sorcier s'explique en deux temps.
D'abord, ici et ici, où d'autres gens, qui eux n'écrivaient pas à priori pour les enfants, se permettaient d'emporter l'histoire ailleurs, autrement et dans un anglais que je comprenais.

Allez-y lire à vos propre risques. Je les trouve drôles, poignantes et magistralement écrites, mais on a déjà établi que je ne suis rien ni personne pour que mes goûts soient transposables à d'autres; je n'accepterai ainsi aucune critique sur le contenu de ces histoires, elles ne sont pas de J.K.R. ni de moi et peuvent donc diverger autant qu'elles veulent de ce qui est imaginable dans la série originale. Oui j'ai moi aussi été surprise, choquée, scandalisée par le couple formé dans ces histoires, mais j'en suis revenue devant autant de talent à les raconter; faites pareil.
Vous avez lu? Vous comprenez maintenant pourquoi j'adore Snape.

Deuxième temps, après avoir lu moult histoires sur le web, je suis devenue suffisamment familière avec le vocabulaire Potteresque pour pouvoir lire le 6ème tome dans sa langue et sa version d'origine. Ça change tout.

Si bien que, aujourd'hui, passée la dernière page du dernier tome et possédant encore toute ma lucidité concernant Professeur Snape, j'estime en mon devoir de rétablir la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Vous avez tous été bernés, Snape est bon mes agneaux, Snape n'est pas méchant!!


Reprenons
la scène du meurtre de Dumbledore à la lumière des paroles de celui-ci tout au long du livre.
Dumbledore savait que Draco avait pour mission de le tuer. Vous croyez qu'il a appris cela en écoutant aux portes de la salle commune des Serpentard peut-être? Bien sur que non, c'est Snape qui lui as tout dit, mentionnant du même coup la teneur de la promesse inviolable qu'il avait du faire à Narcissa.
Quand Snape arrive au haut de la tour et que Albus lui adresse ses supplications, ce ne sont pas des supplications pour lui même, du tout, mais bien pour protéger Draco. Pour lui éviter le sortilège impardonnable qui le pousserait inexorablement vers le côté sombre de la force (Oups, mauvaise histoire), le protéger de l'Avada Kedavra qui déchirerait son âme. Ne croyez pas que Dumbledore ne connaissait pas l'enjeu et les mesures qui devraient être prise si cela tournait mal!

Snape est bon. Pourquoi? Comment Albus pouvait être aussi convaincu que le meurtre de James et Lilly avait enraciné chez Snape une nécessité à toute épreuve de se racheter? Alors qu'il détestait James de façon aussi évidente? Mais tout simplement par amour, puisque Severus Snape a toujours été profondément amoureux de Lilly Evans. L'amour! LA magie la plus puissante selon Albus lui-même! Voilà pourquoi il était profondément convaincu de la loyauté de Severus.

Et pourquoi Snape n'a-t-il rien dit à personne d'autre que Dumbledore? Pick your choice. Parce que le dire à n'importe qui autre qu' Harry lui même n'aurait rien changé à rien. Parce que pour dire au fils de votre pire ennemi que vous étiez / êtes toujours désespérément amoureux de sa mère, quand le dit-fils ressemble parfaitement à son père tant haïs, il faut avoir moins d'orgueil et d'estime de soi que Severus Snape. Parce que l'amour ne convainc pas, Harry a d'ailleurs pris avec un brin de condescendance les propos de Dumbledore à ce sujet (et vous aussi quand vous avez lu la fin de mon dernier paragraphe). Parce que plus de gens doutent qu'il est bon, moins de gens doutent qu'il est méchant. And so on...

Si Snape était méchant, il aurait laissé Draco faire bêtise sur bêtise et se discréditer aux yeux de Voldemort pour ensuite prendre la gloire du fait accompli.

Si Snape était méchant, il aurait laissé Harry utiliser les impardonnables au lieu de s'assurer que son corps et son âme demeuraient suffisamment pures pour combattre Voldemort.

Si Snape était méchant, il couvrirait ses traces par autres choses que du mépris et du sarcasme - après tout, les alliés de Voldemort ont tous joué la carte de l'amabilité affable devant Harry et le reste de l'Ordre du Phoenix.


Vala. Avis à qui aurait la prophétie du 6ème tome sous la main, j'aurais besoin d'un rafraîchissement de mémoire sur les termes de la prophétie. Mon cerveaux à d'autres conspiration à monter, nottament devant la double révélation que Snape est de sang mêlé et qu'une prophétie n'est rien aussi longtemps qu'on ne mets pas les choses en oeuvres pour sa réalisation. Je me demande déjà si Snape n'aurait pas dans l'idée qu'il pourrait être reprendre le rôle du Choisi dans l'histoire...

En attendant, je vais de ce pas prendre mes prozac. Ça ne devrait pas se reproduire (trop souvent).

10 septembre 2006

Préparatifs du temps des fêtes

Dans ma cuisine ce matin, alors qu'on peut entendre en fond sonore le clapotis de l'eau de vaisselle:

- À la Gawe du Nord s'il-vous-plé ...
- Non me-ci, je n'ai pas faim ...
- Il gnia pas ...
- Je cois ...
- Je vou-drè un cham-bre pou deux per-son ...
- Avec sel de bain ...

Maman, Kitty saura te demander "si ceci est bien votre valise" à Noël!!

Edit: La revanche de Kitty

... qui tient à vous faire savoir que, dès qu'il en a terminé avec la vaisselle, je me dépêche d'aller refoutre le bordel en cuisine en chantant à tue-tête:

- ... you my brown eyes girl ...
(...)
- ... we are all just buissiners here of our own device ...
(...)
- ... two americans kids growing up in the hard land ... let's run up around the shake tree ...
(...)
- ... oh one-ce in a-your line-ife you find someone ...

Mention très bien à qui saura trouver les titres et paroles originales!!

09 septembre 2006

Eurêka!

Eurêka vraiment comme dans j'ai trouvé! et non comme dans j'ai compris (il m'a toujours semblé que cette interjection avait mal été utilisée par Archimède, "j'ai compris" aurais été beaucoup plus à propos. Quoi que pour ce que j'en sais, "j'ai compris" en grec peut bien prendre 10 minutes à dire et 30 lignes à écrire; la postérité en aurait été compromise)

J'ai trouvé, donc, ceci:

Le premier qui trouve ce que c'est gagne... euh, je sais pas, on trouvera un cadeau adapté au gagnant!

Indices: ça fait 16 mois que je suis en Hongrie et c'est la première fois que j'en trouve (je suis hyper contente en passant, si jamais ça ne paraît pas assez) ; j'ai du pendant tout ce temps me contenter d'en manger chez maman, sans pouvoir en ramener.

Alors cette semaine, j'en ai acheté pleins (trois comme celui d'en haut) que j'ai arrangé pour les manger tout de suite les faire congeler, et j'en ai mis un peu de côté pour manger chauds avec un peu de beurre pour le souper. Miam!

Je vous annonce aussi en grande primeur la fin de l'insomnie. Endormie hier à 19h30 le nez dans le dernier Harry Potter (oui je suis en retard sur tout le monde, mais c'est parce que j'ai lu la fin en librairie et j'ai été tellement insultée que ça m'a pris tout ce temps me décider à l'acheter quand même. Et je chiale à chaque page où l'on soupçonne Snape, parceque Snape c'est mon préféré et ça prends un %&?*?*% d'innocent pour penser qu'il est méchant, bon!!!!) levée aujourd'hui à 10h00. À la surprise générale, ce n'est pas donné que Kitty ne souhaite pas le retour de l'insomniaque. La fille toute pleine d'énergie à passé la journée en cuisine ...


Faut-il mentionner que la fille pleine d'énergie n'a jamais su mettre en pratique les trucs culinaires de sa prof d'Économie Familliale pour faire le moins de dégâts possible en cuisine?

D'abord, la fille pleine d'énergie commence dans une cuisine sale, elle. Une cuisine qui empile 4 jours de souper faits trop tard pour avoir l'énergie de nettoyer après alors qu'on avais beaucoup trop faim pour le faire avant. La prof d'Économie Familliale, elle, cuisine toujours sur un comptoir propre et non-encombré, gracieuseté du groupe d
'avant qui est resté 20 minutes après la fin du cours pour reprendre le nettoyage baclé.

Ensuite, la fille pleine d'énergie n'a pas de recette quand elle cuisine - ce qui lui permettrait peut-être de réussir à planifier l'ordre chronologique des évènements au lieu de laisser ses pâtes cuites trop tôt coller l'une sur l'autre parce qu'elle a oublié de raper le fromage, trop occupée qu'elle était à faire la vaisselle question d'avoir un coin de comptoir où couper ses oignons. Ou alors, quand elle en a une, de recette, il lui manque encore le prof en avant pour lui rappeler d'allumer le four 10 minutes d'avances et de graisser le
moule avant de commencer à verser la pâte dedans (mes seules recettes sont des recettes de pâtisseries, le reste je le fais au pif avec ce qu'il reste dans le frigo). La prof d'Éco Fam, elle, ça fait 25 ans qu'elle refait les mêmes recettes 10 fois dans une année; elle le sait qu'avant de mettre le steak haché dans la poële, il faut que les patates bouillent depuis au moins 10 minutes.

Finalement, en l'absence de tout instruments à mesurer - peser - quantifier, la fille pleine d'énergie serait bien en peine de refaire deux fois la même chose, ce qui confère toujours un petit stress de ça va peut-être goûter le souffre cette histoire, juste pour rendre les choses intéressantes (ou carrément hyper stressantes dès qu'on a de la visite). La prof d'Éco Fam, elle, ça fait 25 ans qu'elle fait les mêmes recettes 10 fois par années. Elle pourrait mesurer dans le creux de sa main quelle quantité de bouillon de boeuf il faut dans la soupe au légume,
elle l'aurait au gramme près - et pis, quand elle reçoit du monde, elle peut oujours dire que ce sont ses étudiants qui ont manqués la recette!

Je n'ai jamais compris le miracle qui fait que c'est extrêmement rare que ça goûte le souffre - la dernière fois, j'avais voulu faire cuire du riz dans le jus d'une orange. NDLC: le jus d'orange qui bout forme de l'acidité pas bonne au goût!! Mais quand même, avant de faire de moi votre cook à domicile, pensez-y bien. Est-ce que ça vaut la peine d'avoir le ventre plein si votre cuisine ressemble ensuite à ça:


Et ce n'est pas moi qui fais le ménage en ce moment même !!
En espérant que la lasagne et le pâté chinois soient suffisament bons pour faire pardonner le bordel.

07 septembre 2006

Thank you

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Vide et vidée

De ma main le sable coule sans fin.
Si je ferme les doigts, il s'échappe par toutes mes failles
La main dans l'eau, il s'englouti par les vagues
Et quand je ferme les yeux, la marée monte...

Pssit...
si vous en avez assez de lire mes montagnes russes entre le malaise et l'insouciance, dites vous qu'au moins vous ne les vivez pas en direct et en continu, avec un virage à 180° en moyenne aux demies heures.
Et plaignez Kitty qui se tappe tout le boulot de gérer une insomniaque hyperactive et épuisée au questionnement existentiel déboulant comme une tonne de brique pile poil à une heure du mat. Je navigue entre l'épuisement complet (7 heure du matin), la phase du non hypoglycémique (une demie heure après chaque repas puis sporadique jusqu'au prochain), l'envie de vomir (chronique, deux minutes après avoir avalé la première bouchée de quoique ce soit), l'hyperactivité chantée à tue-tête (on devrait dire tue-oreilles) et sautée partout sur du Pat Benatar ou autre 80's rock classic (10 heures du soir, 9 heures si on est vraiment chanceux), le grognement d'inconfort y'a rien à y faire en continu (juste après), les questions sur l'avenir de mon nombril parceque de toute façon je ne m'endors pas (1h du mat), les cauchemards de caisse enregistreuse qui ne veut pas fermer (dès que mes questions existensielles ont suffisament inquiété Kitty et que mon cerveau, rassuré par le fait que quelqu'un d'autre va resté éveillé toute la nuit à leur chercher réponses, conscent à s'endormir). Et on recommence, encore et encore et encore et encore.

C'est la joie dans ma demeure. Et je tourne en rond comme un lion en cage à manger les murs et à marcher au plafond.

(Quesse tu fais avec tes skis dans le bain ???)

06 septembre 2006

Le nombril d'un autre

Je n'ai pas envie de m'apitoyer sur mon nombril. Je vous présente donc le nombril d'un autre, question de poursuivre les comptes-rendu détaillés (en espérant que celui-ci ne vous décourage pas des petits nombrils comme l'autre décourageait de prendre l'avion).

Oui, je fais partie de cette race qui fais des oh! et des ah! devant la progéniture d'autrui dès l'étape bedaine distendue et jusqu'à ce qu'ils commencent à trouver fatiguantes les questions répétitives de matante ou que leur âge me donne un coup de vieux. Mais le must absolu se situe en dessous de deux pieds, dans ces âges que l'on compte en jour et en mois parce que les années sont longues comme des vies.

Sept mois c'est l'âge des petites mains pour se faire prendre, de se garocher sur le dos dans le bain, de faire des sourires pour rien, d'avoir les yeux trop grand pour vouloir les fermer, de faire des “tiens bien” avec papa à faire stresser la grand-mère et de démontrer jusqu'où on peut se mettre les doigts dans la bouche sans avoir mal au coeur.


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(avant qu'on ne me le demande, c'est ça un “tiens bien”; on remarquera que la main droite de papa ne touche à rien – d'où le stress de grand-maman qui devrait pourtant être habituée vu que c'est son homme à elle qui a commencé ça avec les quatre siens)


J'ai bu mon neveu pendant une semaine.

Encore! Encore!

05 septembre 2006

Trois ans

Le 17 est gravé dans ma mémoire comme l'anniversaire d'un rien qui aurais du être.

J'ai fais de toi un rien en septembre. Je fête l'anniversaire de ton vide en juin.
Je compte tous les ans tes deux anniversaires et je ne suis pas certaine lequel des deux me fais fermer les yeux le plus fort.

Poussière d'ange
Ariane Moffat

Respire un bon coup
Ne reste pas debout
Ouvre tes yeux
J'te promets que tu iras mieux

T'as reçu un grand coup
Un coup de vie dans l'ventre
Un coup de vent dans ta vie
Mais reste calme, je t'en supplie

Juste au mauvais moment
Une poussière d'ange t'est tombée dedans
Tu f'rais une super maman
Mais pas maintenant, non pas maintenant

Un p'tit colimaçon
T'a pris pour sa maison
C'est pas une fille, c'pas un garçon
C'pas un bélier ni un poisson

Oublie ça c'est pas possible
Tu perdrais l'équilibre
Prends ma main je t'emmène loin
On s'ra d'retour demain matin

Juste au mauvais moment
Une poussière d'ange t'est tombée dedans
Tu f'rais une super maman
Mais pas maintenant non pas maintenant

On s'en va reporter
L'ange dans ses souliers
Il s'est trompé mais c'est pas grave
Il peut revenir si tu restes sage

Ça fera trois ans le 17 Anthony, et toi tu en aurais deux...

04 septembre 2006

Mathématique quantique de soute à baggage

Comme Tirui le mentionnait dans les commentaires, la distance à parcourir pour un avion faisant un voyage Trans-Atlantique devrait être plus courte lors du voyage vers l'Amérique que lors du voyage de retour parce que dans le premier cas, la rotation de la Terre fais une partie du boulot alors que dans le second, il faut que l'avion travaille en double.

Je mentionne quand même à mon prof de math préféré que si on parle de durée de voyage - qui a plus à voir avec la vitesse de l'avion qu'avec la distance à parcourir c'est vrai, mais je voulais faire ma fraîche pareil - le voyage Amérique-Europe se fait toujours plus rapidement parce que les vents en altitude nous poussent dans le dos, contre-effet de la rotation de la Terre (ou bien c'est parceque dans ce sens là le vol se fait de nuit alors on le dort?? Peut-être...)

Quand même, dans ni l'un ni l'autre des cas la différence de temps/de vitesse n'est assez importante pour mériter un blog. Ce qui mérite vraiment un blog, c'est le trou dans le continum espace-temps, trou situé exactement au niveau de la soute à baggage.

Premier incident X-Files:
Voyage Budapest - Franckfurt - Montréal; 16 août 2006
Temps de transfert à Franckfurt: 1h10min (40 minutes si on enlève la demie-heure pour l'embarquement)
Arrivée Terminal 1; passagère assisie devant, côté hublot.

Note personnelle : la passagère a très bien vu deux avions d'Air Can à deux places de stationnement de son avion d'arrivée.


Déroulement de l'opération: descente de l'avion, voyage en autobus de 10 minutes, entrée Terminal 1, marche rapide vers le train inter-station, descente Terminal 2 C, marche rapide course Terminal 2A, voyage en autobus de 10 minutes.

Bilan de l'opération: Course effrénée à travers tout l'aéroport pour finir ... à deux places de stationnement de l'endroit où je suis descendue de l'avion.

Bon point: je suis arrivée pour l'embarquement tellement sur la fesse et sans carte d'embarquement que j'ai eu a dernière place disponible sur l'avion, soit en première classe!!


Mauvais point: j'ai naïvement pensé que, puisque les deux avions étaient à deux places l'un de l'autre, ma valise allait avoir le temps de transférrer...

Arrivée à Montréal, la valise n'y est évidement pas. Ça n'a pris que 8 jours pour la recevoir, à savoir plus d'une heure à l'aéroport à attendre en vain de la voir arriver puis à remplir les papiers, un autre 15 minutes à faire fouiller mon baggage à main (je devais avoir l'air trop de bonne humeur en passant le dernier contrôle, prenez note de ne JAMAIS dire bonjour aux douaniers de Dorval!), une journée pour que ma valise arrive à l'aéroport, 4 jours à me gruger les ongles en attendant "identification" du baggage, une journée à engeuler la fille du service à la clientèle Air Can parce que bordel, je vais y aller, moi, identifier ma valise, vous me payer le gaz pour que je monte à Montréal ou je vous apporte les factures de ce que j'ai du racheter en l'attendant??, une journée Fed-Ex Montréal-Québec (2h30 de route qui ont pourtant pris toute une journée de travail) et une dernière journée Fed-Ex Québec-Thetford (1h30 de route qui a pourtant pris le 3/4 d'une journée de travail) (dois-je mentionner que Thetford est à 2h30 de route de Montréal et qu'on se serais sauver une journée au complet de déplacement si vous l'aviez envoyé direct???)

Bref. Fin de l'incident 1.


Deuxième incident X-Files
Voyage Montréal - Munich - Budapest; 30 août 2006
Temps de transfert à Munich: 30 minutes, incluant le 30 minutes d'embarquement.

Notes personnelles: Toujours concerver avec soi et étudier bien comme il faut les détails de vols envoyés sur papier avec les billets d'avion. Par exemple, même si les billets ont été achetés sur le site d'Air Can, avec un numéro de vol Air Can, il faut faire bien attention de lire que le vol est opéré par Lufthansa, ça évite d'avoir à perdre une demie-heure (quand on est déjà une demie-heure en retard à cause du trafic) à comprendre comment fonctionne la petite machine automatique que-t'as-pas-le-choix-de-passer-par-elle-y'a-pas-de-fille-au-comptoir-pour-te-
donner-ta-carte-d'embarquement avant de te rendre compte qu'Air Can peut rien pour toi, Lufthansa est à l'autre bout de l'aéroport et une fois reçue ta fameuse carte d'embarquement il te restera 10 minutes avant l'embarquement alors qu'il y aura au bas mot 1003 personnes en avant de toi pour passer le contrôle de sécurité de la porte 2B. Joie dans mon coeur que j'aime ça prendre l'avion!!

Bilan de l'opération: le départ de Montréal a été pas mal plus difficile sur le systéme que le transfert à Munich même si je suis arrivée à la porte d'embarquement au moment du dernier appel. Après tout, je n'étais pas la seule à faire Montréal-Budapest par Munich et tous les autres ont embarqués dans l'autobus après moi.

Point positif: Ma valise a réussi les miracles consécutifs de 1) être embarquée dans l'avion à Montréal en moins de 30 minutes entre l'enregistrement et l'embarquement; 2) transférer dans le bon avion en moins de 30 minutes à Munich, alors que selon les données visuelles de la passagère, les deux avions n'étaient pas à deux places de stationnement l'un de l'autre; 3) être la troisiéme à sortir sur le caroussel à Budapest, rien de cassé, in & out de l'aéroport en moins de 30 minutes (et moins de deux minutes après l'arrivée de Kitty!!)

Point négatif: Même si tu arrives à la dernière minute pour t'enregistrer sur le vol Montréal Munich, tu n'atterris pas en première classe. Tu atterris plutôt au beau milieu de la section du milieu, au fond au fond de l'avion, là où il ne reste toujours que la lasagne quand arrive ton souper et où tes voisins s'endorment sitôt l'avion décollé et se réveillent à l'atterrissage, juste pour être certain que tu ne pourras pas aller faire pipi de tout le vol!

Note de fin de blog: Oui maman, dimanche prochain je vais aller faire bruler un lampion en remerciement de mes valises arrivées à bon port en même temps que moi.
Tirui, tu as trouvé le théorême mathématique qui s'applique à ce que la traversée de baggages enregistrés prennent 8 jours dans un sens mais à peine 9 heures dans l'autre????

01 septembre 2006

Les deux pieds dedans

Je suis repartie, je suis de retour.
Au boulot, ben stressée, à écrire mon blog parce que, vu que juste à penser au reste j'ai envie de vomir.
D'abord, mes excuses à mes deux lecteurs assidus d'être partie comme une sauvage sans rien dire, mais ce devais être une surprise!! Miss Guylou, la prochaine fois que je vous organise une surprise, j'aimerais beaucoup que vous ne partiez pas sur la go sans avertir personne parce que ma surprise ne marche pas dans ce temps là!
Si je n'avais pas peur de la redondance, je dirais que je me suis ressourcée lors de mon retour au sources. Disons à la place que j'ai fais le plein.
J'ai fais le plein de bouts de conversations attrapées en vol dans les endroits publics et qui font sourire juste parce qu'on les comprends. J'ai fais le plein de savoir ce que j'achète à l'épicerie et du luxe de savoir exactement quelle marque choisir. J'ai fais le plein des yeux bleus de mon neveu qui fais des menottes pour se faire prendre, le plein d'eau en lui donnant son bain, le plein de sérénité en lui chantant à voix haute pour l'endormir. J'ai fais le plein de la sensation d'être chez nous en voyant le paysage ravagé des mines à ciel ouvert. J'ai fais le plein d'être toujours sur la go entre trois amies qui ne se parlent pas mais que je dois voir dans la même journée. J'ai fais le plein des histoires d'amours de mon petit monde, celles qui durent, celles qui stressent, celles qui cassent et celles qui prennent leur temps. J'ai fais le plein de belles surprises complètement dues au hasard et de déceptions mineures qu'on a pas pu éviter. J'ai fais le plein de ma famille, de légume du jardin, de gâteau au chocolat avec crémage au chocolat, de crème glacée molle et de fromage en grains. J'ai fais le plein à East-Broughton en revenant de Québec aussi, mais ça ne fais pas une très bonne histoire à raconter.
Je n'ai pas vu le temps passer, je n'ai cru qu'une fois l'avion décollé qu'il était vraiment temps de partir. J'en profite pour faire mes excuses à mes parents pour le stress du départ, j'aurais du les envoyer promener (le monde de l'aéroport) et prendre le temps de vous embrasser malgré tout.
Prenez soins de vous tous et chacuns, je reviens dans 4 mois et je compte bien vous voir.
À venir dans la section compte rendu un peu plus détaillé, l'étude comparée de la distance à parcourir lors d'un voyage a) Europe vers Amérique et b) Amérique vers Europe. Aussi, les surprises de la vie au pied d'une montagne, cours accéléré d'ingénu 301 et béatitude généralisée devant tout ce qui fais moins de deux pieds.