16 décembre 2006

C'était samedi dernier


Il fallait bein-sûr retourner magasiner.
Aller à Budapest avec Kitty signifie beaucoup de changements de voies réclamées à la dernière minute, beaucoup de directions données d'un "par-là" accompagné du bout du doigt ou d'un subtil tap tap dans la vitre passager et surtout, ma préférée, beaucoup de "personnellement, je serais tournée à gauche à la dernière intersection". Je suis une excellente navigatrice (!), et Kitty est incapable de se diriger seul dans Budapest s'il faut se rendre ailleurs qu'à l'aéroport.


Quand même, quelle chance de trouver stationnement à nos roues en moins de 15 minutes, sur Bàcsi Ut, juste en face de la
Basilique. Kitty toujours prudent, trouve le tout trop facile et s'intérroge su le ruban blanc et bleu clamant Rendorség / Police au bord du trottoir. "Mais non chéri", que je lui dis, "c'est pour empêcher les gens de traverser la rue n'importe où, ils ont dû enlever la barrière habituelle pour quelque raison." Optimiste que je suis, je regarde les trois voitures derrières nous et ça me suffit pour décider que la nôtre est bien stationnée. Kitty est moins certain, je vous épargne mon speech "If you're not happy, move it NOW. If you don't move it now, I don't want to hear about it all day."

Cinq heures de magasinage plus im- que productif plus tard, tout le monde à compris qu'il n'y a plus de voiture au numéro que vous avez composé, sinon il n'y aurait pas d'histoire. Direction monsieur l'agent sur l'autre coin de rue parce qu'évidement, il n'y a pas non plus de numéro à composer pour retrouver l'auto.


- "Bocsànat, besél angolul?" (Aglaé, toi qui désirait des cours de Hongrois, voilà ma phrase fétiche: "Pardon, parlez-vous l'anglais?")

- "Nem, nem."

- "Huh..."


Langage des signes anglo-hongrois, nous avons cru comprendre que la voiture avait été remorquée dans les environs de Hero Square, un petit 40 minutes de marche sur Andràssy Utca quand ça va bien. Sans frais en plus, juste une punition d'ampoules aux pieds ou le prix d'un ticket de métro pour faire 6 stations.


Le résultat en haut de post. Budapest à Noël, c'est magnifique une fois la nuit tombée.

La raison de la mésaventure? Seuls les amateurs de sport l'auront deviné.


Samedi dernier avaient lieu
les funérailles de la légende du football Ferenc Puskas, avec cortège funéraire de Hero Square à la Basilique où il devait être inhumé - et interdiction de stationner tout le long du trajet prévu pour le cortège.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Merci pour la leçon de langue hongroise. Bientôt une autre ?

Petits Petons a dit...

Aglaé -> Persze! (Bien sûr!)