01 avril 2008

T'attends-tu toi aussi?

Oui, je sais, je perds mes bonnes habitudes.

Kitty et moi en sommes à nous arracher les cheveux (et les yeux) sur des problèmes de logistique pas logique du tout et dont peut-être j'aurai le droit de vous parler dans un avenir pas trop lointain (illogiquement, uniquement lorsqu'il sera confirmé que les problèmes de logistique ne font que commencer.)

Si l'illogique se produit, j'aurai aussi tout le loisir d'expliquer la note qui échappe à la logique de CarJa. (voilà quand même un indice: ce n'est pas moi qui ait des chaussettes jaunes et avant que j'admette être un peu grassouillette, il va faire beau!!)

En attendant, et en essayant d'éviter que l'attente ne rende fou, nous promenons le chien dans nos contrées sans neige (j'ai des photos, mais je ne suis pas certaine que je peux les montrer sans me faire renier par ceux qui habiteront le désert blanc pour un autre six mois). Quoi que ça ne change pas grand chose, nous finissons quand même par ... attendre.

Dans nos contrées sans neige depuis trois bons mois, où les perces-neiges se pointent sans avoir rien à percer, où les chevreuils envahissent les champs et les prés et les chemins de traverse (...)
les chevreuils envahissent les champs et les prés et les chemins de traverse.

Les mauvais jours, nous marchons deux, trois heures sans problème et juste comme nous nous préparons à rentrer, Max trouve son chevreuil, jappe comme une fille (traduction vu la sonorité : "Oh non! Je ne devrais pas courir, je vais me casser une griffe avec toutes ces ornières! Attrape-le, toi! Attrape-le! Vite! Le vent va défaire mon brushing!") et disparaît pour un trois-quart d'heure.

Les très mauvais jours, Kitty est à vélo lorsqu'ils découvrent trois chevreuils - qui décampent aussitôt dans trois direction différentes. Vous pouvez compter une bonne heure à tourner en rond à écouter les jappements de filles venant tantôt de la droite, tantôt de la gauche, tantôt de quelque part qui sonne très loin, avant que Kitty et Max ne rentrent à la maison à la noirceur et sans lumière.

Les bons jours, Max trouve son chevreuil presque sitôt parti de la maison et nous pouvons nous asseoir dans le jardin, à siffler sur la colline jusqu'à ce qu'il revienne (il va sans dire que le jour prend une tournure nettement moins agréable si le chien se laisse distraire par les poubelles des voisins juste avant de rentrer è la maison...)
Les très bons jours, le chevreuil lui passe sous le nez alors qu'il est trop occupé à sentir autre chose et il ne se rend compte de rien.)

Et quand il ne trouve pas le chevreuil comme tel, il trouvera sans aucun doute un vieux crâne blanchi, ou une jambe de biche avariée laissé là par les chasseurs de l'an dernier. Je vous offre la soupe?

2 commentaires:

Gcoq a dit...

Belle histoire de printemps!!!
Je la raconterai à mes petits enfants! ;-) Pauvre Max, tu ne lui as pas encore offert un petit chevreuil à lui tout seul! Mauvais maitres!

Anonyme a dit...

Tes petits enfants? C'est dans plusieurs années encore ça!

Max n'a pas besoin de nous, il collectionne une à une les parties de son chevreuil à assembler soi-même (mais il a tendance à les manger avant de les assembler...)