03 avril 2007

Sushi d'avril!

Je n'ai pas perdu mon passeport à Prague, je ne suis pas dans une prison Tchèque.
Kitty n'a pas été arrêté à Prague pour délit de boisson, il n'est pas non plus dans une prison Tchèque.
Nous ne sommes pas mourut, ni morue.

Juste qu'il fait de plus en plus beau dehors alors que l'ordinateur est dans la pièce la plus froide de la maison.
Juste que je suis en train de lire Robin Hobb et que je n'ai pas encore trouvé comment continuer de lire tout en tapant à l'ordinateur.
Juste qu'il restait toute la saison 7 de Buffy à regarder et que ... bah ... James Marsters sans sa chemise, euh... je disais quoi déjà?
Juste que la maison est dans un bordel incroyable et que Papa-Maman arrivent dans trois semaines.
Juste que Papa-Maman arrivent dans trois semaines!! Yaïe!

Quand même, j'ai fait plein de choses la semaine dernière dont je voulais vous parler - j'en ai déjà oublié la moitié espérons que ça va revenir.

Vendredi, j'ai bravé vents et marées, tempêtes et ouragans, pour aller sous un ciel bleu chercher le lunch du jour... au restaurant! (J'ai appris qu'il y a un restaurant de sushis dans le Balaton Plaza, depuis je rêve de l'essayer mais je suis toujours trop moumounne pour y aller.) Ce fut une épopée grandiose.

Première étape, découvrir la traduction de la phrase secrète, "C'est pour emporter (s'il-vous-plaît)." -> "Elvené a tápot (legy szivés)". Test ultime: réussir à retenir la phrase jusqu'au moment propice.

Deuxième étape, s'assurer que Kitty saura faire contre mauvaise fortune bon coeur et acceptera de manger n'importe quoi que je lui rapporterai à la place des sushis qu'il n'aime pas. Test ultime: obtenir mieux qu'un "On verra" comme acceptation de son sort. (Raté)

Troisième étape, une fois rendue au centre d'achat: Éviter le petit homme en complet qui me tend une petite carte rose et qui, malgré mes protestations que je ne parle pas hongrois, est décidé à me faire comprendre que sa petite carte sert à pouvoir essayer les produits Av*on dans le kiosque juste au coin même si j'ai pas le temps de m'y arrêter. Test échoué, j'ai la petite carte rose en ma possession et je sais manifestement à quoi elle sert.

Quatrième étape, au restaurant: S'assurer que la file n'est pas trop longue pour commander et que l'achalandage est assez faible pour qu'il n'y ait pas quarante-douze personnes témoins de mon humiliation quand mon tour viendra. Test échoué, la seule personne devant moi a mis tellement de temps à payer qu'il y avait 7 personnes derrière moi quand mon tour est venu.

Cinquième étape: Demander, affichant un sourire niais d'espérance inutile, si la jeune fille ne parlerais pas trois mots d'anglais par hasard. Ben non.

Sixième étape: "Kérem... euh ... elvené?" (J'aimerais ... euh ... emporter?)

Septième étape: Réussir avec trois mots de hongrois (négy, az, jó / quatre, ça, bon) à commander quatre sushis, des nouilles terriaki aux légumes, le poulet dans sa sauce jaune, le poulet et légumes dans la sauce brune épicée - pas celle sucrée et le poulet dans une panure bien grasse. Test ultime: demander à la jeune fille si c'est possible de payer avec les coupons restaurants que je reçoit au travail.

Bilan de l'opération: Les sushis devaient bien faire 7cm de diamètre, composés de riz, un morceau de carotte, riz, un morceau de concombre, riz et le wasabi dans le sushi, pas merci! Kitty a adoré son gras chinois et demande à (m')y retourner.

"On verra" que j'lui ai répondu.